Contribuez à une presse libre

Faire un don wdgk loader image

Pour avoir fait usage de leur liberté d’expression, journalistes et acteurs de la société civile risquent prison et persécutions.

En Algérie, faire usage de sa liberté d’expression est désormais risqué. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le 20 septembre dernier  Amnesty International. Dans sa déclaration, l’ONG indique que les journalistes, les acteurs de la société civile et des associations sont sujets à des menaces, des emprisonnements et des suspensions d’activité.

Selon Amnesty International, 12 journalistes et professionnels des médias ont été soit interpellés, soit poursuivis, soit encore placés en détention provisoire. Cette année, 5 médias. L’organisation fait état de 5 journalistes traduits en justice, 2 sociétés de presse fermées et un média suspendu, indique Amnesty International.

Les activistes ne sont pas en reste. Le gouvernement considère comme « terroristes » tous les libres penseurs qui font des publications critiques envers le régime sur les réseaux sociaux ou alors qui appartiennent à des organisations proches de l’opposition. En janvier dernier, le ministère de l’Intérieur a procédé à la ferméture de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH).

Les autorités judiciaires algériennes accusent régulièrement les libres penseurs de propagation de fausses nouvelles, d’outrage au fonctionnaire et de terrorisme, pour les museler, écrit Amnesty. L’organisation invite le pouvoir algérien à cesser toute atteinte aux liberté d’expression et de réunion,  et à libérer tous les journalistes incarcérés.

La Gazette du Défenseur