Le leader de l’opposition au Zimbabwé indique que le gouvernement zimbabwéen empêche les meetings de son parti et les candidatures de ses militants. Le pays organise des élections générales dans quelques semaines.
Le gouvernement zimbabwéen au banc des accusés. A quelques semaines de la tenue des élections générales. Les militants du Citizens Coalition for Change (CCC) sont victimes de moults tracasseries et d’intimidations de la part du régime d’Emmerson Mnangagwa. C’est du moins ce qu’a révélé son leader Nelson Chamisa. C’était dans une récente interview qu’il a accordée à l’agence de presse américaine Associated Press. Des élections présidentielles, législatives et locales auront lieu au Zimbabwé le 23 août prochain.
Selon Chamisa, le pouvoir fait usage de la police et de la justice pour réprimer ses militants, empêcher leurs candidatures ainsi que les meetings de son parti. L’homme politique a ajouté qu’en zone rurale, les populations sont forcées de voter pour le président Emmerson Mnangagwa et le la Zimbabwe African National Union-Patriotic Front (ZANU-PF). La ZANU-PF c’est le parti au pouvoir au Zimbabwé.
Le 9 juillet dernier, un meeting de campagne du CCC devait avoir lieu à Bindura, au nord de la capitale zimbabwéenne Hararé. Mais la police a décidé de l’empêcher. L’argument mis en avant était que cette zone était touffue d’herbes et inaccessibles par voie terrestre. En juin dernier, Des juges ont inculpé une trentaine de militants de ce parti. Il leur est reproché d’avoir saccagé les locaux du parti au pouvoir.
La Gazette du Défenseur avec Associated Press