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-L’ONG Human Right Watch invite la justice internationale à investiguer sur les Forces de soutien rapide et les milices arabes alliées

-Le groupe paramilitaire a exécuté sommairement une vingtaine de civils au Darfour

Les Forces de soutien rapide (FSR) et les milices arabes alliés ont massacré 28 membres de l’ethnie Massalit. Le massacre a eu lieu le 28 mai dernier à Misterei. C’est ce que révèle l’ONG Human Right Watch dans une alerte rendue publique le 11 juillet. Misterei est située dans l’Etat du Darfour occidental, au Soudan.

Les FSR et leurs partenaires ont pillé et brûlé la moitié de la ville, écrit Human Right Watch. Les populations ont dû fuir vers le Tchad voisin. Les FSR affrontent l’armée soudanaise depuis le 15 avril dernier. Cette force paramilitaire est née en 2013 des centres des milices arabes appelées Djandjawid. Ces derniers ont commis des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors de la guerre du Darfour.

Human Right Watch a invité la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête sur cette attaque. Ceci dans le cadre de ses enquêtes sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Darfour.  Des réfugiés vivant dans des localités du Darfour Occidental telles qu’El Geneina et les villages de Tendelti, Adikong et Molle, ont dit aux chercheurs de Human Right Watch, avoir vécu des raids similaires des FSR. Quelques jours avant le déclenchement du conflit en cours, des tribus arabes et non-arabes se sont affrontées au Darfour. La guerre inter-ethnique portait sur l’accès à l’eau.

La Gazette du Défenseur