-Les gouvernements de la sous-région ouest-africaine reprochent au putschistes maliens, burkinabé et guinéens de ne pas respecter le calendrier électoral.
-La CEDEAO s’est réuni dimanche dernier en Guinée Bissau
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) promet des sanctions contre les putschistes du Mali, de Guinée et du Burkina Faso. L’institution ouest-africaine en a fait l’annonce dimanche 9 juillet dernier. C’était au cours d’un point de presse en marge de la 63e conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO. La réunion a eu lieu en Guinée Bissau. Le président de la commission de la CEDEAO, Oumar Alieu Touray, n’a pas précisé la nature des sanctions annoncées.
La CEDEAO reproche aux colonels Assimi Goita du Mali, Mamadi Doumbouya de Guinée et au capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le non-respect des échéanciers établis.Ceci, en vue du retour à l’ordre constitutionnel. Oumar Alieu Touray a déploré le manque de collaboration des 3 pays visés. Il a par conséquent proposé le déploiement d’une force militaire régionale.
Le Mali a organisé un référendum constitutionnel le 18 juin dernier. En Guinée, les élections générales auront lieu au plus tard en janvier 2025. Au Burkina Faso, l’échéance de juillet 2024 pour la tenue des élections, court le risque de ne pas être respectée.
La Gazette du Défenseur avec Anadolu