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Elles ont été enlevées par des membres des groupes terroristes puis engrossées suite à un viol. 

Selon une enquête publiée par l’agence de presse anglaise Reuters, deux femmes ont témoigné avoir été enlevées par des membres des groupes terroristes qui sévissent au nord du Nigéria puis violées. Ayant réussi à s’échapper de leur captivité et après avoir contracté une grossesse, elles disent avoir été recueillir par des soldats nigérians qui les ont forcé de prendre des pilules ou à subir des injections abortives, ont elles raconté à Reuters. 

En décembre dernier, Reuters avait révélé, sur la base des témoignages de 30 autres victimes, qu’au moins 10 000 femmes et filles ont été forcées par des militaires nigérians d’avorter. Certaines disent avoir été droguées au moment où elles se faisaient avorter. 

Contactées par Reuters, des sources au sein de l’armée nigériane nie l’existence de tout programme d’avortement forcé des femmes et filles kidnappées et violées par des terroristes. Mais d’après l’une des deux victimes contactées par l’agence de presse britannique, des soldats leur auraient dit que c’est le seul moyen pour elles d’éviter d’être une honte dans leurs familles. Suite aux révélations de Reuters faites en décembre dernier, la Commission nigériane des droits de l’homme a mis sur pied un panel pour investiguer sur la question. 

La Gazette du Défenseur avec Reuters