Fin 2022, une enquête de l’agence de presse Reuters a révélé que des militaires nigérians ont forcé des femmes victimes de Boko Haram à se faire avorter. Après investigations, la commission locale des droits de l’homme dit n’avoir trouvé aucune preuve d’un programme d’avortement forcé au sein des forces armées.
Vendredi 8 novembre dernier, la Commission nationale des droits de l’homme du Nigéria a conclu qu’il n’existe aucune preuve de l’existence au sein des forces de défense du Nigeria d’un programme destiné à forcer les femmes ex-otages de Boko Haram à se faire avorter. C’est ce que rapporte le journal nigérian The Vanguard.
En décembre 2022, l’agence de presse anglaise Reuters a révélé que des militaires nigérians ont forcé au moins 10 000 femmes, ex-otages de la secte islamiste, à se faire avorter. Suite à la publication de cet article, la Commission a, en février 2023, mis sur pied un panel d’enquêteurs indépendants. L’organe dit avoir mené ses investigations pendant 18 mois et interrogé 199 témoins dans les Etats de l’Adamaoua, du Borno et de Yobe, au nord-est du pays.
La Gazette du Défenseur avec Vanguard et Reuters