La justice kenyane avait en novembre dernier livré l’opposant aux autorités ougandaises. Les responsables de la prison démentent l’information sur la grève de la faim.
L’opposant politique Kizza Besigye en grève de la faim, a confié son épouse Winnie Byanyima à l’agence de presse Reuters ce mercredi 12 février 2025. Mais les responsables de la prison militaire de Kampala démentent l’information. En novembre dernier, la police kenyane a livré aux autorités ougandaises l’opposant politique. La justice militaire accuse Besigye de possession illégale d’arme. Un chef d’accusation qui l’expose à pas moins que la peine de mort.
Il y a deux semaines, la Cour suprême d’Ouganda a statué sur l’incompétence du tribunal militaire de Kampala à juger l’opposant politique qui est un civil. Mais le gouvernement ougandais a ignoré cette décision de justice en maintenant la procédure contre l’homme politique devant la juridiction militaire.
Ancien chef rebelle, Yoweri Museveni a pris le pouvoir en 1986 suite à un coup d’Etat contre Milton Obote. Kizza Besigye, qui fut son médecin personnel, l’a affronté plusieurs fois lors des élections présidentielles, sans succès. L’opposant fut arrêté une dizaine de fois par le passé par le gouvernement ougandais. En juillet dernier, le gouvernement kenyan a déporté vers l’Ouganda 36 militants du parti de Besigye, le Besigye’s Forum for Democratic Change (FDC), le parti de Besigye. La justice ougandaise les poursuit pour des crimes liés au terrorisme.
La Gazette du Défenseur avec Reuters
