L’homme en tenue a profité de la proximité de son domicile avec le poste police pour violer une gardée-à-vue. Des défenseurs des droits humains dénoncent.
Selon le journal ougandais The Monitor, la police est aux trousses d’un de ses collègues, le nommé Salim Nagoya, accusé d’avoir dimanche dernier, violé une suspecte gardée dans une cellule de l’unité de police de Namaganga, dans le sous-comté de Busedde, district de Jinja, au sud de l’Ouganda. Selon James Mubi, le porte-parole de la police dans la région de Kiira, le présumé violeur a profité de la proximité de son domicile avec la station de police de Namaganga pour violer la gardée-à-vue.
C’est à la suite d’une plainte déposée à la police par son mari pour négligence que la dame a fait l’objet d’une arrestation. Mais à l’issue d’un arrangement du couple et le paiement d’une caution, la femme a recouvré la liberté. C’est à son retour de cellule que la victime a relaté son supplice à son époux qui, immédiatement, a saisi le quartier général de la police du sous-comté de Busedde d’une plainte.
En octobre 2023, rapporte The Monitor, un officier de police a été radié du corps suite au viol, au poste de police de Nakabira, au centre du pays, d’une femme de ménage de 30 ans. Ce phénomène de viol dans les unités de police ne laisse pas indifférentes les organisations locales de défense des droits de l’homme. C’est le cas de Women Rights Initiative dont la directrice exécutive est Rose Kigere.
La militante des droits de la femme a déploré à The Monitor le fait que les forces de sécurité censées protéger les gardés-à-vue se retrouvent du côté des bourreaux, en violation de la loi qu’elles sont censées respecter. Kigere a également invité la police nationale à expliquer comment pareil incident a pu se produire alors que chaque unité de police est censée avoir un personnel de sexe féminin.
La Gazette du Défenseur-The Monitor
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