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Selon l’organisation mondiale de défense des droits de l’homme, toutes les parties en conflit à l’est du pays, sont impliquées dans des attaques contre les déplacés internes.

Les forces armées de RD Congo, les milices pro-gouvernementales, le groupe rebelle M23 et l’armée rwandaise, impliquées dans des attaques contre les déplacées internes à l’est de la RD Congo. C’est ce que rapporte ce jeudi 26 septembre 2024 Human Rights Watch sur son site internet.

Selon l’organisation mondiale de défense des droits de l’homme, depuis le début de l’année 2024, l’armée rwandaise et le groupe rebelle M23 bombardent sans discernement des camps de déplacés et d’autres zones densément peuplées à Goma, à l’est du pays. Les attaques du M23 sont à l’origine de l’augmentation du nombre de déplacés qui est aujourd’hui de 2,4 millions.

Les forces de défense congolaises et leurs milices, selon Human Rights Watch, ont déployé de l’artillerie à proximité des camps de déplacés et pénétré dans lesdits camps. Toute chose qui a exposé les résidents à des risques accrus. L’ONG accuse l’armée congolaise et ses supplétifs d’avoir commis des abus sur les déplacés.  

Human Rights Watch invite l’ONU, l’Union africaine et les gouvernements concernés à faire pression sur les parties belligérentes afin qu’elles cessent de violer le droit international humanitaire et des droits humains, garantissent la protection des civils et soutiennent les sanctions et les poursuites contre les commandants responsables de crimes de guerre.

La Gazette du Défenseur