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Certains défenseurs des droits humains croient qu’il y a eu plus de morts que le chiffre avancé par des sources officielles. Les familles des victimes exigent des comptes.

La tentative d’évasion survenue lundi 2 septembre dernier en début de matinée continue de faire des vagues. De sources officielles, 129 détenus qui tentaient de se faire la belle, ont trouvé la mort par balle pour certains et à la suite d’une bousculade pour d’autres.

Selon l’agence de presse Associated Press, les partis d’opposition tout comme les acteurs locaux de la société civile exigent une enquête indépendante sur ces évènements. Ils accusent les autorités d’avoir fait un usage excessif de la force et estiment à plus de 200 le nombre exact de morts. Les familles des disparues quant à elles exigent des comptes au pouvoir de Kinshasa.

Cet incident survenu à Makala fait l’objet d’un ping-pong entre le gouvernement et le Conseil supérieur de la magistrature. Selon le site d’information congolais actualite.cd, le ministère de la Justice a ordonné le 2 septembre dernier l’arrêt du transfèrement à la prison de Makala des prisonniers non-condamnés.

Mais le Conseil supérieur de la magistrature, dans un communiqué rendu public, estime que la solution à la surpopulation carcérale est la construction de nouvelles prisons et que les arrestations et les détentions est une réponse idoine pour la sécurité des populations.

La Gazette du Défenseur avec Associated Press et actualite.cd