C’est ce qui ressort d’un rapport que vient de rendre public l’ONG Human Rights Watch. Les manifestants interpellés le 20 octobre 2022 ont été victimes de tortures et de traitement cruels, inhumains et dégradants.
Pire que l’enfer : Mort et torture à la prison de Koro Toro au Tchad. C’est le titre d’un rapport de 94 pages que vient de rendre public l’ONG Human Rights Watch. D’après ledit rapport, des soldats tchadiens ont fait usage de torture et de mauvais traitements contre 72 détenus interpellés lors des manifestations du 20 octobre 2022. L’objectif de ces manifestations étaient de dire non à toute prolongation de la transition par le chef de la junte militaire, le général Mahamat Kaka Deby.
La prison de haute sécurité de Koro Toro est située à 600 kilomètres de la capitale N’djamena. Selon Human Rights Watch, plusieurs détenus ont trouvé la mort suite à ces traitements cruels, inhumains et dégradants. L’organisation invite les responsables du pénitencier à restituer les dépouilles aux familles pour être inhumés.
En avril 2023, la Ligue tchadienne des droits de l’homme et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont rendu public un rapport faisant état du massacre de 218 personnes lors des manifestations du 20 octobre 2022.
La Gazette du Défenseur