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Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale est revenu sur les incidents ayant marqué la présidentielle au Tchad.

Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) a dépêché au Tchad une mission d’observation pour la présidentielle du 6 mai dernier. Le constat de son équipe d’observateurs se résume en un dyptique : irrégularités et insécurité. C’est du moins ce qui transpire d’un communiqué du REDHAC du 6 mai dernier parvenu à la rédaction de La Gazette du Défenseur.

Le REDHAC rapporte dans son communiqué que des tirs à balles réelles ont fait un mort le jour du vote à Moundou, à 500 km de la capitale N’djamena. L’organisation indique également que les délégués de certains partis politiques ont été expulsés des bureaux de vote. De plus, souligne le REDHAC, au quartier Chagoua, dans le 7e arrondissement de N’djamena, un superviseur de bureau de vote a été surpris en train de bourrer une urne. Ce qui a eu le don de mettre les électeurs en colère qui ont mis le feu sur l’urne en question.

Au regard de tous ces incidents, le REDHAC a condamné entre autres tout acte de violence pendant et après le scrutin, la restriction de l’espace civique pendant le vote, l’utilisation des armes et l’expulsion par le président de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) des délégués du parti Les Transformateurs, le parti du Premier Ministre Succes Masra.

La Gazette du Défenseur