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-Le référendum prévu fin juillet prochain portera sur une nouvelle constitution

-D’après l’homme politique, le décret de convocation du corps électoral n’a pas respecté la loi

Le référendum sur une nouvelle Constitution est prévu en Centrafrique le 30 juillet prochain. Ainsi en a décidé le président centrafricain le 31 mai dernier. Mais certains hommes politiques de l’opposition qualifient d’illégal le décret de convocation du corps électoral.

D’après le site d’information centrafricain Corbeau News, l’opposant Joseph Bendounga a saisi le Conseil d’Etat le 16 mai dernier. L’objectif de la saisine est de dénoncer le caractère illégal du décret du 31 mai. Joseph Bendounga est le leader du Mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution de la Centrafrique (MDREC).

D’après l’homme politique, le président Archange Touadera n’a pas joint le projet de constitution en question à son décret. Ce qui, selon le président du MDREC, est une violation de l’article 6 de la loi du 13 janvier 2023. La loi porte sur la procédure de référendum. Le même article 6 de ladite loi exige que le gouvernement vulgarise le projet de Constitution. Ceci permet aux électeurs de s’imprégner de son contenu avant d’aller aux urnes.

L’enjeu de ce référendum constitutionnel est la possibilité pour Archange Touadera de se porter candidat à la présidentielle de 2025 pour un 3e mandat. Ce à quoi s’oppose une bonne frange de l’opposition et de la société civile.

La Gazette du Défenseur avec Corbeau News