-Les défenseurs des droits humains du Burundi dénoncent cette mesure des autorités
-Le pays était au centre d’un examen sur les violations des droits humains
Le Burundi s’est retiré de l’examen périodique universel en cours au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. C’était lundi, 3 juillet 2023. Une décision qualifiée de regrettable par l’organe onusien. Les 15 membres de la délégation burundaise prenaient part à un dialogue au sujet de la mise en œuvre des droits civiques et politiques. L’exercice a lieu chaque année à Genève, siège du Conseil en Suisse.
Les officiels burundais disent n’avoir pas supporté la présence au cours des travaux de certains acteurs burundais de la société civile. Bujumbura considère ces derniers comme des criminels. Armel Niyongere est avocat et défenseur des droits de l’homme burundais. A l’agence de presse Reuters, il a indiqué que le Burundi avait pourtant une occasion en or de s’exprimer.
L’examen devait porter sur un rapport de l’ONU sur les détentions arbitraires des opposants politiques et l’usage de la torture dans ce pays de l’Afrique des Grands Lacs. Des journalistes et des défenseurs des droits sont eux aussi arbitrairement détenus au Burundi.
La Gazette du Défenseur avec Reuters