La justice tunisienne reproche à ce candidat la falsification des parrainages. La présidentielle est prévue le 6 octobre prochain et le président sortant candidat à sa propre succession.
Selon l’agences de presse Reuters, la police tunisienne a interpellé ce lundi 2 septembre 2024 le candidat à la présidentielle du 6 octobre prochain, Ayachi Zammel. Les autorités judiciaires accusent l’homme politique de « falsification des parrainage ». D’après l’agence de presse turque Anadolu, Zemmal a été transféré dans la zone de la Garde Nationale à Tebourba, à l’ouest de la capitale Tunis.
Le mois dernier, un tribunal tunisien a condamné à de la prison ferme 3 autres candidats pour « fabrication de parrainages ». Selon la loi électorale en vigueur en Tunisie, les candidats à la présidentielle doivent recueillir 10 parrainages des membres de la Chambre des représentants du peuple (chambre basse), autant de membres du Conseil des régions et des districts (chambre haute), 40 parrainages des chefs de conseils locaux, régionaux et municipaux ou alors 10 000 parrainages de citoyens dans 10 circonscriptions électorales différentes.
Selon le journal français Le Figaro, La commission électorale locale n’a retenu que 3 candidatures v pour la prochaine présidentielle, parmi lesquelles celle du président sortant, Kais Saied. Selon les opposants et acteurs locaux de la société civile, le pouvoir en place s’évertue à écarter certaines candidatures réputées sérieuses. Depuis le 10 février 2023, le régime de Kaïs Saïed a lancé une véritable chasse aux dissidents politiques.
La Gazette du Défenseur avec Anadolu et Reuters