Ces opposants sont également frappés d’interdiction de se porter candidat à l’élection présidentielle prévue en octobre prochain.
Ce lundi 5 août 2024, un tribunal de Tunis a condamné 4 opposants à 8 mois de prison ferme, rapporte le journal anglais The Guardian. Il s’agit de l’homme politique Abdel Latif Mekki, de l’activiste Nizar Chaari, du magistrat Mourad Massoudi et d’Adel Dou. Ces acteurs politiques sont également interdits de candidature pour la présidentielle prévue le 6 octobre prochain.
Abir Moussi, un autre critique du président Kais Saied, a lui aussi écopé de 2 ans de prison ferme le même jour. La justice lui reprochait d’avoir critiqué la commission électorale indépendante. Leader du Parti Neo-Destour, Moussi a déposé sa candidature samedi dernier. Le mois dernier, la justice a condamné un autre candidat, Lofti Mraihi, à 2 mois de prison. Saied a déposé sa candidature à la présidentielle ce lundi 5 août.
Depuis février 2023, le pouvoir tunisien a lancé une chasse aux libres-penseurs. Homme politiques, acteurs de la société civile et autres journalistes ont été interpellés, jetés en prison puis condamnés à des peines de prison pour des chefs d’accusation relevant pour la plupart de la sûreté de l’Etat.
La Gazette du Défenseur/The Guardian