Bola Tinubu, nouveau président du Nigéria. Photo: AFP
Bola Tinubu, nouveau président du Nigéria. Photo: AFP

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Selon Amnesty International, la police nigériane a fait un usage excessif de la force lors desdites manifestations qui ont eu lieu en août dernier.

Selon un rapport d’Amnesty International, les forces de sécurité du Nigéria ont fait un usage excessif de la force lors des manifestations du mouvement #EndBadGovernance du 1er au 10 août dernier. Le but de ces manifestations était de lutter contre la mal gouvernance et ses conséquences telles que la vie de plus en plus chère.    

D’après les chiffres de l’ONG internationale, la police a tué 24 manifestants et arrêté plus de 1200 autres. La justice nigériane a inculpé plus de 146, dont des mineurs. Le 5 novembre dernier, le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a ordonné la libération des mineurs détenus.  Même les soutiens de ce mouvement de protestation sur les réseaux sociaux ont été pris pour cible : « …beaucoup ont été arrêtés arbitrairement par la police ou le Département des Services de l’État (services de renseignement intérieur, ndlr), lit-on dans le rapport d’Amnesty International.

Amnesty International se désole du déni dont font preuve les autorités nigérianes au sujet de toutes ces atrocités des forces de sécurité : « Malgré des preuves accablantes, notamment des récits de témoins, des vidéos, des dossiers médicaux, des témoignages de parents de victimes, ainsi que des photos, la police nie toujours toute implication dans les homicides, les qualifiant de ‘fausses nouvelles’ ou les attribuant à des ‘tireurs inconnus’ », souligne l’organisme international de défense des droits humains.

La Gazette du Défenseur