Au moins 400 personnes ont trouvé la mort dans l’attaque terroriste survenue à Barsalogho. Mais selon le groupe terroriste qui a revendiqué l’attaque, aucun civil ne fait partie des victimes.
Au moins 400 personnes tuées le 24 août dernier lors de l’attaque terroriste de Barsalogho, au centre du Burkina Faso, rapporte Reuters. L’agence de presse anglaise dit détenir un audio contenant le récit d’une habitante de la localité, lequel a été recueilli par un travailleur humanitaire opérant dans la zone.
Selon ce témoin qui a requis l’anonymat, cette attaque est intervenue au moment où les hommes creusaient des tranchées sur instructions et sous la supervision des soldats burkinabè, tandis que les femmes et les enfants coupaient arbres et herbes afin de garantir la visibilité de l’unité militaire déployée dans la localité.
D’après la dame, c’est à 10 heures que les tirs ont retenti tuant à la fois, civils, militaires, et soldats volontaires. L’attaque a eu lieu jusque tard dans la soirée, à l’arrivée des drones, se souvient la dame qui rapporte qu’une famille a perdu 30 de ses membres tandis qu’une famille entière de 13 personnes a été décimée.
Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin, affiliée à Al-Qaeda, a revendiqué l’attaque de Barsalogho. Le groupe terroriste dément cependant avoir tué des civils et souligne que les victimes sont exclusivement des militaires et des volontaires pour la défense de la patrie.
La Gazette du Défenseur avec Reuters