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L’annonce a été faite dans un communiqué qui fait suite à un récent rapport de Human Rights Watch sur les événements survenus aux villages Nodin et Soro, il y a quelques mois. 

Dans un communiqué publié le 27 avril dernier, le gouvernement du Burkina Faso qualifie le récent rapport de Human Rights Watch d’ « affabulatoires ». D’après ce rapport publié sur le site internet de l’ONG le 25 avril dernier, l’armée burkinabée a le 24 février dernier exécuté sommairement 223 civils dans les villages Nodin et Soro, situés dans la province du Yatenga, au nord du pays. 

Selon le porte-parole du gouvernement, Emmanuel Ouedraogo, ce rapport trahi l’intention de ses auteurs, qui est de « jeter le discrédit sur [les] forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie, dans la sécurisation du territoire ainsi que la protection des populations et de leurs biens contre les attaques terroristes ». 

D’après le communiqué du gouvernement, la justice a ouvert une enquête après la survenue de ce massacre et aurait souhaité que les témoins et autres activistes contactés par Human Rights Watch, collaborent avec les autorités judiciaires. Rappelons que fin avril 2023, des soldats burkinabè ont massacré au moins 150 civils à Karma, non loin de Ouayigouya. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Burkina24, le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avait annoncé que la justice militaire avait reçu des dossiers pour l’ouverture d’une enquête. Dans son récent rapport, Human Rights Watch invite les autorités burkinabé à une collaboration avec l’ONU et l’UA pour une enquête approfondie. 

La Gazette du Défenseur 

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Michel Biem Tong est le fondateur de Fri Verden Media. Journaliste, militant des droits de l'homme et auteur, Biem Tong est né en 1985 au Cameroun (Afrique), d'où il est également originaire. Le journaliste vit en Norvège en tant que réfugié depuis novembre 2020. Après avoir été emprisonné et persécuté en raison de ses opinions politiques, il a dû fuir au Burkina Faso (Afrique de l'Ouest) en mai 2019. Depuis près de 10 ans, Biem Tong emploie sa plume comme une arme pour la vérité et la justice.

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