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La mort du journaliste a suscité des réactions de pays et d’organisations de défense des droits de l’homme, notamment celles qui défendent la liberté de la presse.

(Information de Verden Media) : L’assassinat du journaliste Martinez Zogo au Cameroun a suscité des condamnations à travers le monde entier. Martinez Zogo était le responsable d’Amplitude FM, une radio basée à Yaoundé (capitale). Il y présentait une émission appelée « Embouteillage ». Quelques jours avant son enlèvement le 17 janvier 2023, Martinez a révélé un scandale de corruption au ministère des Finances.

Les premiers à réagir au meurtre sont les organisations de défense de la liberté de la presse. Selon Reporters Sans Frontières (RSF), l’assassinat de Zogo est « un coup sérieux porté à la démocratie et à la liberté de la presse au Cameroun », écrit Sadibou Marong, chef du bureau de RSF en Afrique au sud du Sahara. De son côté, le Comité pour la protection des journalistes a demandé aux autorités du pays d’ouvrir une “enquête rapide et approfondie”.

Le meurtre a également fait réagir les pays et les institutions occidentales. L’Union européenne a annoncé lundi 23 janvier que les responsables de ce crime devraient être traduits en justice. Les ambassadeurs américain et français au Cameroun ont pour leur part indiqué que tous les gouvernements doivent à la fois promouvoir la liberté de la presse et assurer la sécurité des journalistes.

Les voix des organisations de défense des droits de l’homme s’est également fait entendre. Amnesty International a déclaré dans un communiqué de presse que le meurtre de Zogo ne devait pas rester impuni.

Selon le porte-parole du gouvernement René Sadi, les autorités judiciaires ont ouvert les enquêtes sur l’assassinat de l’animateur radio. Mais cela pourrait-il conduire à des poursuites judiciaires quand on sait que de nombreux cas de meurtres (dont ceux de journalistes) dans ce pays demeurent jusqu’à présent non élucidés ?

La Gazette du Défenseur