Les policiers appartenaient à une unité chargée de réprimer les manifestations post-électorales. Parmi les personnes tuées figurait un bébé.
Selon l’agence de presse Reuters, un tribunal kényan a inculpé, ce lundi 5 mai 2025, quatre policiers pour crimes contre l’humanité, en lien avec le meurtre d’un bébé de six mois survenu en 2017. Les agents ont plaidé non coupable. En revanche, huit autres policiers ont été blanchis, faute de preuves.
Les policiers inculpés sont accusés d’avoir lancé des gaz lacrymogènes dans le domicile de l’enfant, qui est décédé par suffocation et sous les coups, lors de la répression des manifestations post-électorales de 2017.
L’enquête avait été ouverte en novembre 2017. Au total, 39 manifestants avaient perdu la vie durant ces événements. À l’issue de l’élection présidentielle du 26 octobre 2017, Uhuru Kenyatta avait été proclamé vainqueur. Son principal opposant, Raila Odinga, avait contesté les résultats et appelé à des manifestations.
La Gazette du Défenseur avec Reuters