-Les réfugiés homosexuels au Kenya sont victimes de discrimination et d’agression
-Une centaine de membres de la communauté LGBT recensés dans les camps de réfugié au Kenya
Sale temps pour les réfugiés homosexuels au Kenya. Le constat est d’Amnesty International et de la Commission nationale des droits humains des gays et lesbiennes (NGLHRC). Les deux organismes ont rendu public un rapport le 19 mai dernier. Selon ledit rapport, les réfugiés homosexuels sont victimes de violences et de discrimination. Ils subissent ces injustices dans le camp de Kakuma. Kakuma est une ville située au nord-ouest du Kenya.
Le rapport indique que plus de 200 000 réfugiés et demandeurs d’asile habitent le camp de Kakuma. Parmi lesquels se trouvent une centaine de membre de la communauté LGBT. Les réfugiés homosexuels au Kenya sont en proie entre autres de torture, de violences physiques ou sexuelles et autres mauvais traitements. L’orientation sexuelle est la cause de toutes ces maltraitances. Les deux organisations dénoncent l’impunité dont jouissent les responsables de ces actes de violence.
Le Kenya est l’un des pays africains les plus homophobes au monde. Le pays punit les relations sexuelles entre personnes de même sexe à au plus 14 ans de prison ferme. En janvier dernier, un militant de la cause homosexuelle a été assassiné.
La Gazette du Défenseur