Contribuez à une presse libre

Faire un don wdgk loader image

-Des infrastructures sociales ont été endommagées au cours du conflit au Soudan

-Le chef de la mission de l’ONU au Soudan craint une ethnicisation du conflit

Le conflit au Soudan se poursuit. Depuis le 15 avril dernier, l’armée affronte la Forces de soutien rapide (FSR). La première est fidèle au chef de la junte militaire Abdelfattah Al-Burhane. La seconde quant à elle est dirigée par Mohamed Hamdan Daglo. Ce dernier était le numéro 2 de la junte, jusqu’à son limogeage il y a peu.

Les belligérants font peu cas du respect du droit international humanitaire. C’est du moins le constat fait par Volker Perthes. Perthes est le chef de la mission des Nations Unies au Soudan. Il est également le représentant spécial des Nations Unies.

Volkers Perthes a fait un briefing de la situation au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’était ce lundi 22 mai 2023 au siège de l’ONU à New York. Selon Perthes, les parties en conflit ont détruit des maisons, des magasins, des lieux de cultes, des installations électriques et hydriques, entre autres.

Le fonctionnaire onusien a également évoqué les nombreuses pertes en vie humaines que le conflit au Soudan a causé.  Les affrontements ont conduit à plus de 700 morts (dont près de 200 enfants) et 6000 blessés. Plus de 2 millions de soudanais sont menacés de famine. Les chiffres sont du Programme alimentaire mondiale.  Volker Perthes a craint un risque d’ethnicisation du conflit préjudiciable à la sécurité de la région.

La Gazette du Défenseur avec Anadolu