L’armée éthiopienne et les rebelles du Tigré sont accusés d’avoir continué à commettre des atrocités sur des civils malgré l’accord de paix signé en fin d’année dernière.
Les soldats éthiopiens tout comme les rebelles sécessionistes de la région du Tigré (nord du pays) continuent de commettre des atrocités sur des civils dans ladite région. Ce, malgré l’accord de paix du 2 novembre 2022. Selon l’agence de presse Reuters, Les Nations Unies viennent d’autoriser une enquête sur lesdites atrocités.
Selon Reuters, les deux camps sont accusés entre autres de massacres, de viols, de détentions arbitraires. Mais le gouvernement éthiopien refuse de collaborer avec la mission d’investigation de l’ONU, privilégiant les mécanismes judiciaires purement internes. Mais ces derniers n’inspirent aucune confiance des experts onusien, indique Reuters.
Durant les deux années qui ont précédé la signature des accords de paix, l’armée éthiopienne a affronté les sécessionnistes dans la région du Tigré. Le conflit est à l’origine de plus de 600 000 morts selon des ONG.
Le mois dernier, des experts de l’ONU tout comme l’ONG Amnesty International ont accusé l’armée érythréenne d’avoir commis de « graves violations des droits humains » dans la région du Tigrée. Les soldats érythréens ont appuyé l’armée éthiopienne pendant la guerre de sécession.
La Gazette du Défenseur avec Reuters