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Les candidats malheureux à la récente élection présidentielle disent être prêts à aborder les futures échéances électorales dans un environnement électoral propice à la transparence.

Selon le journal Midi-Madagasikara, le Collectif des candidats à la récente élection présidentielle, dans une déclaration commune faite ce 18 décembre à Antananarivo au cours d’une réunion, s’est dit prêt à affronter les futures échéances électorales, notamment les législatives et municipales. Mais à condition, a précisé le collectif, que le processus électoral soit assaini et les lois respectées.

Le Collectif des candidats maintient qu’il ne reconnait pas le président sortant, Andry Rajoelina, comme le vainqueur de la présidentielle du 16 novembre dernier. Pour le faire savoir, les opposants n’ont pas pris part à la cérémonie d’investiture du président élu samedi 16 décembre dernier à Antananarivo. D’après ces opposants, ce scrutin a été entaché de graves irrégularités.

Le Collectif dit avoir déposé une proposition de loi au Parlement en vue de la réforme du système électoral. Quelques jours après le scrutin, des observateurs de l’Union Africaine, de la Francophonie de la Communauté de développement des États d’Afrique australe (SADC)et du Marché commun de l’Afrique orientale (COMESA) avaient déclaré que les élections s’étaient déroulées dans un contexte pacifique et exempt de toute irrégularité. Ce qu’a démenti l’antenne malgache de l’ONG Transparency International qui, dans son communiqué du 25 novembre dernier, a parlé de « hold-up », de « viol électoral »

La Gazette du Défenseur/Midi Madagasikara