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L’opposant Kaou Djim avait le mois dernier, au cours d’une émission de débat, qualifié de montage les images sur la tentative de coup d’Etat au Burkina Faso. Verdict attendu le 30 décembre prochain.

Selon le journal Le Monde, un tribunal de Bamako a ce lundi 23 décembre 2024 requis la peine d’un an de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA contre l’opposant malien Issa Kaou N’djim. Le verdict est attendu le 30 décembre 2024. La justice malienne accuse le militant politique d’« offense commise publiquement envers un chef d’Etat étranger » et d’ « injure commises par le biais d’un système d’information ».

En novembre dernier, au cours d’une émission de débat sur la chaîne de télé privé malienne Djoliba TV, Kaou N’djim a qualifié de montage l’information selon laquelle des soldats burkinabés se sont vus proposer 5 milliards de FCFA pour organiser un putsch contre le chef de la junte militaire du Burkina Faso, Ibrahim Traoré. L’opposant politique est en détention dans une prison de Bamako depuis le 14 novembre dernier.

Le Mali tout comme le Burkina Faso et le Niger sont membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ces pays ont chacun à sa tête des régimes militaires. Issa Kaou N’djim est un ancien vice-président du Conseil national de transition, l’organe législatif de la junte militaire malienne. Aujourd’hui, Kaou N’djim est réputé critique envers le régime du colonel Assimi Goïta.

La Gazette du Défenseur avec Le Monde