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L’activiste aurait également publié sur des réseaux sociaux des vidéos qualifiées de diffamatoires vis-à-vis des responsables de la police. Les défenseurs locaux des droits humains dénoncent une détention arbitraire.

Ce vendredi 20 décembre 2024, la Haute Cour Fédérale d’Abuja a placé l’infirmière et activiste des droits de l’homme, Olamidé Abiodun Thomas, en détention provisoire à Abuja pour « cybercriminalité », rapporte le site d’informations nigérian Sahara Reporters. La militante politique venait de passer une semaine en garde-à-vue dans une cellule de police à Lagos.

La justice nigériane reproche à Olamidé Abiodun d’avoir publié sur les réseaux sociaux des vidéos en langue yoruba, à travers lesquelles elle prédit la mort du fils du président de la République, Seyi Tinubu. Selon les magistrats de la Haute Cour Fédérale d’Abuja, l’activiste aurait également envisagé le pire pour l’Inspecteur général de la police, Kayode Egbetokun.

Réagissant à l’arrestation de la militante des droits de l’homme, Le Human Rights Writers Association of Nigeria (HURIWA) a dénoncé un enlèvement ainsi qu’un traitement cruel et une détention arbitraire de l’activiste. Pour sa part, le mouvement Take it Back a qualifié d’illégal le transfert d’Olamidé de Lagos à Abuja en vue d’un procès que l’ONG locale qualifie de politique et irrégulier.

La Gazette du Défenseur avec Sahara Reporters et Vanguard