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Le Conseil constitutionnel, lors de la proclamation des résultats des élections, a appelé à une reforme de la commission électorale. Le parti au pouvoir a raflé plus de 90% des municipalités. 

L’Union européenne (UE) invite les autorités et la société mozambicaines à s’engager dans les réformes législatives nécessaires suite aux irrégularités ayant entaché les élections municipales du 11 octobre dernier, rapporte le journal mozambicain O’Pais. Cette recommandation est contenue dans une déclaration commune rendue publique lundi 11 décembre dernier. Ceci, suite à la tenue à Maputo de la 34e session du dialogue politique entre le gouvernement et l’UE.

L’UE s’appuie sur l’arrêt de proclamation des résultats que le Conseil constitutionnel a rendu le 24 novembre dernier. L’institution a souligné la fragilité de l’administration électorale et appelé à la clarification des rôles de l’organe en charge de la gestion des élections au niveau local : « Il est important de clarifier le rôle des différents organismes électoraux dans les élections locales, puisque les résultats des élections locales sont connus grâce au décompte intermédiaire effectué par les commissions de district ou de ville », rapporte O’Pais qui s’appuie sur les observations du président de ladite Cour, Lùcia Ribeiro.

Le Conseil Constitutionnel a proclamé le parti au pouvoir FRELIMO vainqueur des élections avec 56 communes remportées sur 64 possibles, contre 4 pour la RENAMO qui a exigé la reprise des élections dans 4 communes. Les élections partielles ont à cet effet eu lieu dimanche dernier. Le 28 octobre dernier, l’ONG Human Rights Watch a rapporté que les forces de sécurité ont réprimé dans le sang une manifestation de l’opposition contre les résultats des élections municipales. Bilan annoncé par l’ONG, 3 civils dont un jeune de 10 ans, tués.

La Gazette du Défenseur/O’Pais

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Michel Biem Tong est le fondateur de Fri Verden Media. Journaliste, militant des droits de l'homme et auteur, Biem Tong est né en 1985 au Cameroun (Afrique), d'où il est également originaire. Le journaliste vit en Norvège en tant que réfugié depuis novembre 2020. Après avoir été emprisonné et persécuté en raison de ses opinions politiques, il a dû fuir au Burkina Faso (Afrique de l'Ouest) en mai 2019. Depuis près de 10 ans, Biem Tong emploie sa plume comme une arme pour la vérité et la justice.

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