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Selon des organisations locales de la société civile, les forces de défense et de sécurité nigérianes auraient commis de nombreuses atrocités dans le bastion des sécessionnistes biafrais.  La commission nationale des droits de l’homme interpellée.

Selon le site d’information nigérian Sahara Reporters, des organisations locales de la société civile ont saisi la Commission nigériane des droits de l’homme au sujet des bavures des forces de défense et de sécurité au sud-est du Nigéria, plus précisément dans le bastion de l’Indigenous People of Biafra (IPOB), un mouvement sécessionniste qui, depuis plusieurs décennies, revendique l’indépendance du Biafra. Selon lesdites organisations, les populations civiles vivant dans cette zone ont fait l’objet d’homicide, de violences sexuelles, d’extorsion et autres destructions des biens et propriétés.

Dans la pétition adressée ce 19 juin, les défenseurs locaux des droits humains ont cité le cas de cet assaut de la police nigériane mené le 4 mai dernier sur la communauté Igga, dans l’Etat d’Enugu, lequel s’est soldé par le massacre de plusieurs résidents de cette zone, dont un homme de 70 ans. Quelques jours plus tôt, plus précisément le 28 avril dernier, des bergers armés ont attaqué la communauté Nimbo, toujours dans l’Etat d’Enugu, tuant au moins 5 personnes.

Les organisations nigérianes de la société civile ont invité la Commission nigériane des droits de l’homme à ouvrir une enquête sur ces allégations.

La Gazette du Défenseur/Sahara Reporters