Selon la Commission des droits de l’homme de l’ONU, les détenus sont privés d’accès à leurs avocats et familles. L’organe parle également de violences sexuelles.
La commission des droits de l’homme de l’ONU a dénoncé ce mardi 8 octobre 2024 l’usage de la violence dans les prisons de la République démocratique du Congo, rapporte Reuters. Selon le Haut-Commissaire Volker Türk, les pensionnaires des centres de détention des services de renseignement, sont victimes de tortures, de violences sexuelles et d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants. De plus, les détenus sont privés d’accès à leurs avocats et aux membres de leurs familles.
Cette déclaration intervient plus d’un mois après la répression dans la nuit du 1er au 2 septembre dernier d’une tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, la capitale du pays. L’intervention des forces de sécurité a fait plus de 129 morts de sources officielles, plus de 200 morts d’après les organisations locales de défenseurs des droits humains qui ont exigé l’ouverture d’une enquête indépendante sur cet incident. Selon la Fondation Bill Clinton, environ 300 prisonnières ont fait l’objet d’agressions sexuelles au cours de ces évènements.
La Gazette du Défenseur avec Reuters