Parmi les victimes se trouvent des femmes et des enfants. L’incident a eu lieu au cours des combats avec une milice locale.
Selon l’agence de presse américaine Associated Press, les Forces de soutien rapide ont massacré au moins 130 civils et blessé une douzaine mercredi dernier dans la province de Gezira, au sud du Soudan. L’incident a eu lieu au cours d’échanges de tirs avec le Madani Resistance Committee, une milice présente dans le village Wad Madani, à une centaine de kilomètres au sud de Khartoum. Parmi les personnes tuées se trouvent des enfants, des femmes et des personnes âgées, a annoncé sur Twitter le gouverneur de la région, Mini Arko Minawi.
D’après l’UNICEF, 35 enfants ont trouvé la mort tandis que 20 autres ont été blessé au cours des attaques. Le gouvernement de transition a réagi pour condamner ce massacre et appeler la communauté internationale à tenir les FSR pour responsables de ce bain de sang. Pour leur part, les dirigeants de cette unité paramilitaire disent qu’ils avaient pour cibles les soldats de l’armée soudanaise.
Des ONG de défense des droits humains accusent les FSR de violations graves des droits humains, notamment à l’ouest du Darfour ou les paramilitaires sont, d’après lesdites ONG, engagés dans un nettoyage ethnique contre le peuple Massalit. Fin septembre dernier, les USA ont introduit des sanctions économiques contre les responsables des forces paramilitaires ainsi que les chefs miliciens arabes qui sont leurs alliés. Les FSR affrontent l’armée soudanaise depuis le 15 avril 2023 sur fond de rivalité entre les principaux chefs de la junte militaire.
La Gazette du Défenseur/Associated Press