La justice tunisienne accuse ces militants de l’opposition de conspiration contre la sûreté de l’Etat. Certains d’entre eux risquent jusqu’à la peine capitale. Le régime de Kaïs Saied persécute les dissidents politiques.
40 militants de l’opposition ont comparu ce mardi 5 mars devant un tribunal à Tunis, la capitale de Tunisie, rapporte l’agence de presse Associated Press. Parmi ces militants se trouvent entre autres des hommes politiques, des avocats, des journalistes et des défenseurs des droits humains. Les autorités judiciaires tunisiennes les accusent de conspiration contre la sûreté de l’Etat. Certains accusés risquent la peine de mort.
Des manifestants ont pris d’assaut le palais de justice, brandissant des effigies des accusés, rapportent AP. Pour ces derniers, il s’agit d’un procès politique. Arrivé au pouvoir en 2021, le président Kais Saïed a dissout le parlement afin de diriger le pays d’une main de fer. Depuis février 2023, son régime a lancé une traque contre les personnes réputées critiques envers la direction du pays. En mars 2023, des parlementaires américains se sont inquiétés de la dérive totalitaire du pouvoir tunisien.
La Gazette du Défenseur avec Associated Press