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Selon le mouvement syndical, la justice a libéré un policier interpellé après avoir passé un magistrat à tabac.Les magistrats dénoncent la réccurences des violations de l’indépendance du pouvoir judiciaire depuis l’arrivée des militaires au pouvoir courant juillet dernier. 

Selon le site d’information Les Echos du Niger, le bureau exécutif national du Syndicat autonome des magistrats du Niger (BEN-SAMAN) a, ce lundi 24 juin 2024, dénoncé de nombreuses entraves de l’indépendance de la justice.  C’était au cours d’u point de presse à Niamey.

Le syndicat dénonce le préfet du département de Konni qui a bloqué une enquête sur la mort d’un individu que le parquet du Tribunal de grande instance de la localité a ordonnée le 23 mai dernier à la police judiciaire. L’incident a eu lieu dans le cadre d’une opération d’arrestation d’un trafiquant de drogue.

Le BEN-SAMA a également évoqué le cas d’un de ses membres interpellé le 10 juin dernier par un policier à Tillabéry au cours d’un contrôle routier. Menotté, molesté, le magistrat a été conduit à la direction régionale de la police. Suite à une plainte de la victime, l’auteur de ces actes de bavure a été interpellé sur ordre du procureur de la République. Mais l’officier de police judiciaire en charge de l’affaire a relaxé l’agresseur la même nuit.

Le 26 juillet 2023, les militaires ont pris le pouvoir au Niger et mis en place le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Le syndicat a souligné que depuis le coup de force, les magistrats et autres auxiliaires de justice se sentent lésés dans leurs droits.

La Gazette du Défenseur/Les Echos du Niger