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Le candidat est accusé d’avoir versé de faux documents dans son dossier de candidatures. La présidentielle aura lieu la semaine prochaine.

Selon l’agence de presse Reuters, la justice tunisienne a condamné l’homme politique Ayachi Zammel à 6 mois de prison ferme ce mercredi 25 septembre 2024. Candidat à la présidentielle du 6 octobre prochain, Zammel est accusé d’avoir versé des documents falsifiés relatifs au parrainage, dans son dossier de candidature. La police tunisienne a interpellé l’opposant le 2 septembre dernier.

Le mois dernier, un tribunal tunisien a condamné à de la prison ferme 3 autres candidats pour « fabrication de parrainages ».  Selon la loi électorale en vigueur en Tunisie, les candidats à la présidentielle doivent recueillir 10 parrainages des membres de la Chambre des représentants du peuple (chambre basse), autant de membres du Conseil des régions et des districts (chambre haute), 40 parrainages des chefs de conseils locaux, régionaux et municipaux ou alors 10 000 parrainages de citoyens dans 10 circonscriptions électorales différentes.

La commission électorale locale n’a retenu que 3 candidatures pour la prochaine présidentielle, parmi lesquelles celle du président sortant, Kais Saied. Le 14 septembre dernier, la Cour suprême de Tunisie a ordonné la réhabilitation de 2 candidatures précédemment rejetées par la commission électorale. Selon les opposants et acteurs locaux de la société civile, le pouvoir en place s’évertue à écarter certaines candidatures réputées sérieuses. Depuis le 10 février 2023, le régime de Kaïs Saïed a lancé une véritable chasse aux dissidents politiques.

La Gazette du Défenseur avec Reuters